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De l’Armagnac aux roulages moto à Nogaro

Cette vieille histoire commence par une passion pour… L’Armagnac , cette eau de vie de vin produite dans le sud-ouest. En effet, c’est Robert Castagnon, producteur de ce fameux breuvage, passionné d’automobile, qui créé le Rallye de l’Armagnac en 1953 (cela ne nous rajeunit pas). Les premières éditions se déroulent sur route publique et dans les rues de Nogaro… Cela pose des problèmes de sécurité et la compétition est rapidement menacée de disparition. 

Pour pallier ce problème et assurer la pérennité de l’épreuve, Robert Castagnon se lance dans la construction du circuit de Nogaro sur lequel vous pouvez aujourd’hui effectuer vos roulages moto. Pour dessiner le tracé, il s’inspire du circuit de Sebing en Floride où Paul Armagnac a concouru pour les 12h en 1956 et 1959.

L’histoire du circuit de Nogaro

Des débuts endeuillés

C’est en 1960 que les pilotes effectuent leurs premiers tours de piste sur le circuit de Nogaro. C’est Basini, au volant de sa Rainerie qui passe en vainqueur la ligne d’arrivée de la première compétition organisée sur la piste qui mesurait alors 1752 m. 

En 1962, c’est le drame, Paul Armagnac décède lors des essais des 1000 km de Paris. Bien que cela se passe loin de Nogaro, le circuit fût alors nommé en son hommage : Circuit Paul Armagnac. Dénomination encore utilisée aujourd'hui par les “anciens”. 

De compétitions en évolutions

Nogaro attire très vite les plus importantes compétitions automobiles. Dès 1968 les coupes de Pâques font la une avec les victoires de pilotes établis : Jean Alési (d’où la présence de graviers…), Jean-Pierre Jabouille, Erik Comas ou encore Alain Prost figurent au palmarès.

En 1971 c’est une compétition dédiée à la détection de nouveaux talents qui voit le jour : le Volant Motul (mets de l’huile petit homme). Dans le hall all fame figure Mr Philippe Streiff, rien que ça !

Se sentant à l’étroit, en 1973 le propriétaire décide d’allonger la piste à 3120 m.

Et les motos au circuit de Nogaro ?

Ami motard, jusqu’ici tu es frustré, aigri, déçu… Il n’y en a que pour ces décérébrés d'automobilistes… Tu as raison, mais, cette époque est révolue !

En 1976 (mon année de naissance, les meilleurs !) Nogaro accueille la première compétition d’envergure internationale : la FIM Formula 750 Moto. Oui, les roulages moto à Nogaro ne sont pas loin ! 

Kenny Roberts est le vainqueur du Grand Prix de France en 1978 en 500cc lors d’une épreuve du championnat du monde moto.

En 1981, c’est le Superbike. En 1982, rebelote, le grand prix accueille le championnat du monde moto. Mais victime d’une grève - orchestrée par quelques gaulois réfractaires - la compétition fût amputée de sa course reine. 

Des années 80 à nos jours

En 1987, nouveaux travaux, la piste est cette fois élargie à 12m. En 1989, les pelleteuses entrent encore une fois en action, mais cette fois c’est pour la longueur : on arrive à 3636 m, la longueur du circuit actuel. 

En 1994, idée saugrenue, est organisée une course pour les camions… Rien de tel pour défoncer l’asphalte. Bhouuu !

En 2000 on revient à la raison, le Shell Eco-Marathon est organisé. L’objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres avec un seul litre de carburant. Initiative précurseuse pour l’époque. 

En 2007 de grands travaux sont engagés pour améliorer le confort des pilotes et de leurs équipes : paddocks et stands connaissent une cure de jouvence. 

En 2014 les véhicules de collection sont à l’honneur avec la réception du 1er Classic Festival dédié aux voitures anciennes.

Enfin, en 2015 le circuit de Nogaro accueille une épreuve de Drift. Nouvelle discipline du sport automobile. 

Le circuit de nogaro pour les roulages motos

Les homologation

Aujourd’hui le circuit est homologué : 

  • FIA Grade 2 + 1T

  • FFSA Grade T1 

  • FFM Grade T1

Fiche technique

  • Longueur : 3636 m

  • Nombre de virages : 14

  • Décibels max : 102 dB

  • Circuit non réversible

  • Homologué par la FFM

Et le pilotage lors de votre roulage moto à Nogaro dans tout ça ?

Vous en avez assez de la lecture et vous voulez entrer dans le vif du sujet ? Nous y voilà, faites chauffer les pneumatiques, c’est parti !

Après la première accélération, on plonge dans le S du lac (pas des canards, ici on en fait du foie gras) une double courbe droite gauche pas si facile à négocier en fin de ligne droite des stands. Le freinage est violent, ne vous laissez pas griser par la vitesse et restez vigilants.

Pour rester dans le registre agricole, après une belle accélération, on se jette dans le virage de la ferme (coin-coin), un long gauche se refermant. 

Pas le temps de respirer avant de s’engager dans la double courbe de Caupenne, point le plus sensible du circuit pour ma part. On commence par un droite qui naturellement va nous déporter vers l’extérieur de la piste. Mais, le fait qu’il soit suivi par une quasi épingle droite nous oblige à anticiper pour ne pas avoir à freiner de trop et perdre toute notre vitesse. C’est anti-naturel et il faut quelques passages pour s’y habituer.

Pour ceux qui ne sont pas en train de subir le tracé, on enchaîne sur une épingle gauche. Et, en sortie on attaque la grande ligne droite de l’aérodrome opposée aux stands qui mesure 1 km, c’est ici que l’on atteint sa pointe de vitesse. 

Epingle, vous avez dit épingle ? Et oui, en bout de ligne droite c’est reparti pour un virage très serré (180°) sur la droite : c’est l’épingle de l’école qui fait chauffer les disques à son entrée. Pour bien l’aborder, un cas d’école, serrez à gauche et plongez à la corde.

On continue par un double gauche, la courbe Roger Dubos assez serrée, puis là la courbe Henri Oreiller sur laquelle il est fortement déconseillé de se laisser endormir (tssst pom!). 

Enfin, cerise sur l’Armagnac, votre roulage moto à Nogaro se termine par double courbe gauche, le Claude Storez.

Et voilà, on recommence !

A bientôt pour vos roulages moto sur le circuit Nogaro !